top of page
FR Celte 4.png

Les Fêtes Celtiques

Les Celtes étaient connus pour leur calendrier complexe et leurs nombreuses fêtes célébrant les cycles naturels. En effet, ils avaient huit fêtes principales, dont quatre étaient liées aux cycles solaires, marquant les équinoxes et les solstices, et quatre étaient soli-lunaires, célébrant les phases lunaires et les changements saisonniers. Ces festivités étaient essentielles pour honorer les dieux, remercier la terre pour ses dons et marquer les moments clés de l'année agricole. Elles reflétaient l'importance que les Celtes accordaient à la nature et à la connexion avec le monde spirituel.

FR Celte 5_edited.png
&samaine.png

Le vent glacial souffle sur la lande obscure,

Les animaux se terrent, laissant la place au murmure.

Dans l'âtre, le feu crépite, éclairant la nuit noire,

Début de la Saison Sombre, où l'obscurité fait foire.

Les âmes errent pendant trois nuits inquiétantes,

De guerriers vaillants à nourrissons innocents.

Grands-mères démunies et princes riches s'égarent,

Dans une procession du feu, les morts préparent.

Le grain repose, la bête sommeille, l'arbre veille,

Au son des chants et des danses, l'aubépine s'émerveille.

Navets allumés, les âmes retrouvent leur chemin,

Lors de la fête dans le village, la vie reprend enfin.

La Lune des Morts brille, à mi-chemin de l'automne et de l'hiver, Cherchant à apaiser la douleur et le deuil amer.

Dans l'obscurité, l'élément eau révèle ses secrets,

Et les figuiers et hibiscus marquent le passage des âmes en quête.

L'ambre et la cornaline guident la divination,

Tandis que la tristesse s'efface devant la réconciliation.

Entre vivants et morts, une danse macabre s'installe,

Dans le noir de la nuit, l'équilibre se révèle.

"Par l'ombre épaisse des nuits sans fin,
Aux feux vacillants des anciennes braises,
J'appelle les murmures des âmes errantes,
Traversant le fil du temps, frôlant l'effroi.
Esprits des lieux, venez vous lier,
Dans le silence vibrant, tissez le passage,
Que la barrière se trouble, que le souffle se fasse,
Voici l'instant où le visible et l'invisible dansent."
FR Celte 5_edited.png
Titre 6
&yule.png

Sur les collines blanches, la neige est apparue,

Les arbres dépouillés ne portent plus de feuilles nues,

Seul le Sapin majestueux, face au grand Chêne,

Se dresse fier et droit, dans sa robe d'émeraude, serein.

Apportons-lui du lait, pour que sa sève ambrée,

Résiste au froid mordant de la nuit étoilée.

Les montagnes étendent leurs langues de glace,

C'est l'heure des sorciers noirs, leur grand face-à-face.

Ils parlent aux morts, aux esprits de l'ombre,

Dans la froide clarté des antiques tumulus sombres.

Que la bise glacée se lève, chassant les mauvais sorts,

Commence la célébration, du Soleil Triomphant fort.

Une fois le lait versé, partageons un banquet festif,

Donnant des cadeaux en signe d'amitié et d'allégresse collective. Dans le village, la fête bat son plein,

Les clans se réunissent pour chanter, danser, être plein.

Le Houx et les perce-neiges ornent les maisons,

Tandis que le Sapin trône, roi des environs.

La nuit de l'Ombre, au solstice d'hiver,

Est un moment magique, empli de mystère.

Les tumulus anciens résonnent de joie,

Le Soleil Triomphant apporte son éclat dans l'obscurité coite. L'affection et la chaleur réchauffent les cœurs,

Dans ce monde blanc et pur, baigné de douceur.

L'élément air souffle sa fraîcheur, sa légèreté,

L'empanache de l'hiver fait naître la félicité.

Que cette nuit de Yule soit pleine d'amour,

Dans une ambiance de paix et de doux atours.

En cette célébration sacrée, où règnent amour et paix,

Dans la nuit magique de l'hiver, que règnent les voix.

Dans l'obscurité épaisse des jours gelés,
Je tend les bras vers le firmament voilé,
Ô Flamme cachée, recroquevillée derrière l'horizon,
Accorde ta lumière, abrège la nuit qui s'étire.
Par les cristaux de givre, par le souffle des ancêtres,
J'implore le retour du souffle doré,
Que la chaleur se déploie, que les ombres se dissipent,
Sur ce cercle de vie, que l'aube s'invite.
FR Celte 5_edited.png
&imbolc.png

Dans la nuit de Givre, entre le solstice d'hiver et l'équinoxe d'automne,

Résonne la célébration de la Lune de Givre, dans le village qui résonne.

Les pierres de bois et l'améthyste brillent d'un éclat bleu,

Annonçant le renouveau, le don de cadeaux, de couleurs joyeuses.

Les pruneliers fleurissent, les myosotis dansent sous le chêne majestueux,

Les chants s'élèvent, les danses s'enlacent, en un tourbillon lumineux.

Le froid saisit la terre, la glace fige les eaux des rivières,

Mais dans les chaudrons, les crêpes cuisent, offrant une douce saveur.

L'élément feu s'allume dans les coeurs, réchauffant les âmes gelées,

La fête dans le village bat son plein, les sourires éclatent, enjoués.

La Lune de Givre veille, capricieuse et puissante,

Demandant aux hommes de chanter et de lui rendre hommage ardente.

Que sa lumière bienveillante guide nos pas sur le chemin de la vie,

Que son souffle sacré nous emporte vers de nouvelles envies.

En cette nuit de renouveau, où tout est possible et permis,

Sous le regard de la Lune de Givre, offrons notre amour infini.

Au seuil du renouveau, lorsque l’aube frémissante
Fissure le manteau de la nuit résiduelle,
J’invoque les ombres des feux de l’antan,
Pour purifier ce sanctuaire de l’esprit.
Par les vapeurs d’adieu aux résidus obscurs,
Par la danse des essences, huile et farine,
Que l'âtre crépite, chassant le froid du passé,
Et que la pâte s’étire, serpent de bonheur,
Accueillant la lumière dans chaque recoin.
FR Celte 5_edited.png
&ostara.png

Dans la nuit d'Ostara où tout se réveille en douceur,

Les ruisseaux coulent, les montagnes se parent de blancheur,

Les premières neiges fondent, la vie se révèle,

L'herbe renaît, verdoyante et belle=;

Les oeufs de volailles, symboles de la vie en gestation,

Miroirs de l'Oeuf primordial,source de création,

Se parent de vert, reflet de l'équinoxe de printemps,

Porteurs de chance et de tous les commencements.

La brise souffle du Sud, apportant la chaleur printanière,

Dans le Chaudron d'eau du printemps, le renouveau se célèbre,

Les Aèdes s'en vont de château en château, porteurs de joie,

Annonçant la fête dans le village, où tous sentiront l'émoi.

Les lapins gambadent, symboles de fécondité,

Les trèfles à quatre feuilles se dissimulent dans la verdure enchantée,

dons d'oeufs se multiplient, emplis de magie et de promesses,

Cherchant à célébrer la nuit de l'Oeuf, pleine d'allégresse.

Les dernières neiges fondent, les pruneliers s'épanouissent,

Les myosotis fleurissent, les chênes se dressent et embellissent,

Dans la clarté de l'opale blanche et du cristal pur,

La nature se réveille, célébrant l'éclat et l'azur.

La glace se dissout, le froid laisse place à la tiédeur,

Les crêpes se cuisent, embaumant l'air de douces odeurs,

Les coeurs se réchauffent, les esprits s'élèvent dans la danse,

Chantant la beauté de l'élément terre en transe.

En cette nuit d'Ostara, baignée de lumière et de couleur,

Les âmes s'unissent pour célébrer la vie et le bonheur,

Dans la douceur de l'équinoxe de printemps qui danse,

Offrant à tous la promesse d'une nouvelle naissance.

Dans le frisson délicat des bourgeons éveillés,
J’appelle le souffle de la terre, vibrant,
Révélant les couleurs enfouies sous l’hiver,
Que la sève monte, danse éclatante des racines.
Par l’éclosion des sphères, orbes de vie scellées,
Par la promesse du cycle, renaissance en spirale,
Accueillez les offrandes, symboles de l’aube,
Que chaque œuf porté en mains,
Soit le miroir du potentiel, de l’aurore à venir. 6
FR Celte 5_edited.png
&beltaine.png

Entre l’équinoxe de printemps et le solstice d’été,

L’amour est une danse enivrante et parfumée,

L’Arbre de mai est entouré de rubans par les Vierges,

Coiffées de roses fraîches, prêtes pour l'Union.

Où les amants cachés dans les grottes se laissent emporter..

Un monde jaune et où trône l'aigue-marine,

Où le genêt exhale un doux parfum divin,

Les fleurs s’ouvrent pour célébrer la fête en dehors du village,

Et les filles dansent autour du pommier, empreintes de tendres hommages.

Au début de la Saison Claire, le charme opère,

La nuit de la Vie éclate sous les cèdres,

Les amants s’entrelacent dans l’air doux de la nuit,

Sous la lumière des étoiles, ils célèbrent leur amour dans le bruit.

Pendant trois nuits, l’élément eau les emporte,

Dans un tourbillon de sensations fortes,

Ils chérissent chaque instant de leur danse folle,

Et se perdent dans les plaisirs que leur offre les trois nuits de Beltaine.

Sous le regard bienveillant des étoiles émergeantes,
Je convie les énergies ardentes, flamme de l’union,
Dans le balancement des branches, murmures des arbres,
Les rubans, tissés d’intentions passionnées,
S’enlacent et serpentent, vibrants au souffle du vent.
Que la terre, fertile et accueillante,
Ouvre ses bras aux rites anciens,
Là où la chair se fait chant, et où l’âme s’enflamme,
Dans les entrelacs des corps, dans les étreintes célébrées,
Que la fertilité jaillisse, éclatante,
Révélant les promesses du cycle éternelous le regard bienveillant des étoiles émergeantes,
Je convie les énergies ardentes, flamme de l’union,
Dans le balancement des branches, murmures des arbres,
Les rubans, tissés d’intentions passionnées,
S’enlacent et serpentent, vibrants au souffle du vent.
Que la terre, fertile et accueillante,
Ouvre ses bras aux rites anciens,
Là où la chair se fait chant, et où l’âme s’enflamme,
Dans les entrelacs des corps, dans les étreintes célébrées,
Que la fertilité jaillisse, éclatante,
Révélant les promesses du cycle éternel
FR Celte 5_edited.png
&litha.png

Ce soir, le jour s'étire dans les hauteurs des pierres,

Rayonnant sur la plaine, illuminant les lumières.

À peine le soleil orange se couche, il se réveille déjà,

Et nous sautons par-dessus le feu, symbole de joie.

À l'aube, nous partons en cueillette sacrée,

Dans la Grande Forêt, les Sages en procession s'apprêtent.

Des esquifs fragiles, venant de la Petite Mer,

Du Sud, du Nord, tous convergent en paix sincère.

Sous les Grands Chênes, la fête bat son plein,

Chanter, danser, célébrer le solstice d'été divin.

La nuit des Herbes approche, mystique et puissante,

Où les plantes de santé se révèlent enchanteresses.

Le gui et les coquelicots dansent avec grâce,

Le noisetier apporte son énergie à la place.

Fertilité, santé, abondance dans l'air doux,

La lumière de l'été brille comme un bienfaiteur ange.

En cette fête à l'extérieur du village,

Nous célébrons l'élément air, source de mirage.

Dans cette célébration lumineuse, l'énergie circule,

Et nous remercions la nature, dans une ferveur qui s'articule.

Au zénith du soleil, où les ombres se dévoilent,
J’invoque la lumière, éclat de la vie vibrante,
Que le feu, dans sa danse ardente,
Porte les offrandes des âmes unies.
Par le crépitement des flammes,
Je convoque les esprits des herbes sacrées,
Qu’elles émergent, secrètes et puissantes,
Dans le souffle du vent,
Écho des ancêtres, sages et bienveillants.
Que chaque saut au-dessus du brasier,
Soit purification, transe de renaissance,
Et que les racines,
Sous l’ardeur de l’été,
Révèlent leurs secrets, leurs vertus oubliées."
Au zénith du soleil, où les ombres se dévoilent,
J’invoque la lumière, éclat de la vie vibrante,
Que le feu, dans sa danse ardente,
Porte les offrandes des âmes unies.
Par le crépitement des flammes,
Je convoque les esprits des herbes sacrées,
Qu’elles émergent, secrètes et puissantes,
Dans le souffle du vent,
Écho des ancêtres, sages et bienveillants.
Que chaque saut au-dessus du brasier,
Soit purification, transe de renaissance,
Et que les racines,
Sous l’ardeur de l’été,
Révèlent leurs secrets, leurs vertus oubliées."
FR Celte 5_edited.png
FR Celte 5_edited.png
&samnas.png

Les feux de joie s’élèvent, ardents, lumineux,

Dans le ciel obsidien, l’éclat est majestueux.

La fête à l’extérieur du village s’anime,

Les danseurs et les druides en liesse réunis.

Sauter par-dessus le feu, symbole de bravoure,

Entre le solstice d’été et l’équinoxe d’automne,

Les combats cessent, la royauté s’honore,

Dans la lumière orange, éclatante et monotone.

Les lys blancs éclosent, symbole de pureté,

Dans la nuit du Lion, la fête est célébrée.

Les rois et les reines s’élèvent, et parlent,

Sous le chêne sacré, où la sagesse enchante.

Le laurier ceint leur front, gloire et protection,

Face à l’élément feu, source de passion.

Les guerriers se reposent, l’esprit en paix,

Dans la lumière divine, guidés par le roi.

Que cette fête soit un hymne à la vie,

À la justice, à la paix forment une harmonie.

Que le Soleil Invaincu guide nos pas,

Dans cette obscurité, il restera notre bras.

"Sous l'immense branchage du chêne vénérable,
Où les âmes se rencontrent dans l’écrin du silence,
J’invoque le souffle des ancêtres,
Témoin des pactes tissés dans l’ombre des feuilles.
Que la Justice, inébranlable et lumineuse,
Éclaire les cœurs, dissipe les ombres des doutes,
Dans ce cercle sacré où les vérités émergent,
Les alliances s’entrelacent comme racines dans la terre.
Que chaque parole prononcée soit portée par le vent,
Et que la sagesse, telle une lueur,
Garde en elle les promesses scellées,
En ce jour où l’équilibre est restauré,
Et où le chêne, témoin silencieux,
Dévoile la force des liens indissolubles.
FR Celte 5_edited.png
&mabon.png

Dans la bruyère flamboyante, l'ivresse se répand,

Comme une agate de feu dans la main du mendiant.

On chante et on boit, on se laisse emporter,

Par la magie de l'équinoxe d'automne, envoûtés.

Les pivoines s'ouvrent, offrant leur écrin violet,

À la poésie des nuits qui s'étirent dans le crépuscule doré.

Sur l'olivier, la lune se pose en douceur,

Dans cette nuit d'ivresse où l'amour et la peur,

Se mêlent dans un tourbillon enivrant,

Éclairant la fatigue des jours qui raccourcissent, épuisants.

La fête à l'extérieur du village bat son plein,

Les esprits s'élèvent dans l'élément terre, divins.

On célèbre la vie, la mort, les cycles éternels,

Dans cette nuit de folie qui semble éternelle.

Alors buvons, dansons, chantons sans peur,

Car la saison sombre nous guette, ô voyageurs.

Profitons de cette ivresse, de cette féerie,

Avant que le soleil ne soit englouti par la nuit infinie.

À l’heure où la lumière fléchit et se retire,
J’appelle les rythmes de la terre, festins de l’abondance,
Que le vin, rubis de l'effort récolté,
Coulent comme un sang de joie dans les coupes levées.
Au sein des tables dressées,
Sous le regard bienveillant des esprits de la moisson,
Je convie les saveurs de l’automne,
Mélange des fruits de labeur et de sacrifices.
Que chaque gorgée évoque la gratitude
Pour le dur labeur des mains calluses,
Et que dans l’acte de boire ensemble,
Se tisse le lien d’une communauté unie,
En ce jour où le cycle se ferme,
Pour mieux renaître dans la douceur du chaudron fertile.
FR Celte 4_edited.png
Capture d’écran 2024-07-03 à 03.53.43.png
FR Celte 5_edited.png
FR Celte 4_edited.png
labyrinthe.png

Les Morts sans âme

bottom of page